Expression
➢ 1. Nous pouvons effectivement repérer un titre « Une petite fatigue ? Tout est dans la tête », un sous-titre : « Dopage. Des spécialistes sud-africains de la médecine sportive remettent en cause notre compréhension de la fatigue physique », un titre intermédiaire est en caractères gras « la théorie explique l’effet des amphétamines
», et même une note en caractère gras dont le titre est « Dopant ». Nous avons déjà quelques indications sur le contenu de l’article de journal. Ces repères typologiques sont d’ailleurs des méthodes journalistiques.
➢ 2. Le sujet abordé est la fatigue des athlètes.
➢ 3. Les mots-clés du texte pourraient être fatigue, cerveau, régulation centrale, protection. ➢ 4. Le point de vue évoqué et valorisé dans l’article est le suivant : la fatigue et les signes qui l’accompagnent au cours d’un effort physique sont dépendants du cerveau qui agit comme un mécanisme de régulation central.
➢ 5. L’essentiel à restituer (idées, arguments)
a. Les fondements de la médecine du sport, et plus particulièrement de la physiologie du muscle, sont ébranlés par la théorie du professeur Tim Noakes et ses collègues.
Sont donc remis en cause :
– la fatigue liée au manque d’oxygène, de glycogène et d’ATP ;
– la sécrétion d’acide lactique pendant l’effort ;
– l’utilisation de toutes les fi bres musculaires pendant un effort de longue durée ;
– l’épuisement de la totalité des réserves de glycogène et d’ATP au cours d’épreuves d’endurance. b. Selon Noakes, la fatigue du sportif serait dépendante du cerveau qui jouerait un rôle de régulateur central.
c. La fatigue est due à l’envoi, par le système nerveux, de signaux physiologiques dont la fi nalité est l’évitement d’un état catastrophique pour l’organisme.
d. La théorie de Noakes tend à s’imposer actuellement malgré les doutes émis par certains spécialistes.
Les passages à surligner correspondent aux idées retenues précédemment.
Remarquez qu’il s’agit généralement de