Expériences médicales nazies
Ces expériences durèrent de 1933 à 1945. Elles concernèrent tant les hommes, les enfants et les femmes enceintes mais principalement les Juifs et le peuple Tzigane. Environ des milliers de personnes furent victimes de ces expériences. Lors de la défaite allemande, le monde découvrit avec horreur et incrédulité l’ampleur de ce désastre humain. Un tribunal spécial fut crée pour juger les médecins coupables d’avoir mené de telles expériences. Il s’agissait du tribunal de Nuremberg qui élaborera à la suite des procès ce que l’on dénomma le « Code de Nuremberg ».
Mais les expériences médicales nazies ne sont pas les seules dans leur genre, même si elles sont les plus choquantes par leurs abus, leur nombre et leur systématisation. Pour prouver l’efficacité de son vaccin anti rabbinique Pasteur fit faire au petit Joseph Meister, après la série des inoculations vaccinales, une injection de contrôle qui aurait pu le tuer. La seule différence est qu’il n’y a dans ces cas-là aucune recherche de domination politique.
Il apparaît donc que pour faire avancer la science, les expérimentations sont incontournables. Mais leur pratique doit être strictement contrôlée car elles s’effectuent sur l’être humain qui n’est pas un banal matériau.
La particularité (négative) des expériences nazies est leurs soubassements idéologiques. Elles tentent de prouver scientifiquement (par démonstration) la supériorité d’une idéologie fondamentalement viciée puisque basée sur la supériorité d’une race. En effet, le national socialisme Allemand de 1933 jusqu’à 1945 partait d’un postulat : l’inégalité des races. Le Nazisme a clairement établi une relation avec l’histoire à partir de présupposés idéologiques. La supériorité de la