extrait 4 du roi se meurt de ionesco
Le roi se meurt de Ionesco
C'est le final de la pièce, seule Marguerite reste avec le Roi. Elle devient notamment son guide, et le guidera ainsi au passage de la mort mais vers la fin elle deviendra la mort elle même. Au delà du tragique, l'irréalisme et l'onirisme sont très présent.
I- Assignation par Ionesco d'un dernier rôle particulier à Marguerite a) Un cheminement sensible des progressions dans la tirade
L'ensemble va du parcourt jusqu'à l'installation du Roi sur le trône.
Marguerite amorce l'avancée du Roi en exhortant à certains renoncement (la couleur) et à partir de là, elle devient le soutient pour le dépouillement du Roi ( « dirige le roi de loin »)
Elle fait renoncer au temps, à la chronologie, elle trace le chemin que le Roi doit suivre.
Ce cheminement prend la forme d'une marche dans l'escalade, dans la montée.
Au terme de la tirade (= à la fin de la tirade) c'est la mort physique du Roi, il se pétrifie en une statut (« immobile »).
Marguerite donne avec les 2 dernières phrases de la pièce un bilan philosophique de cette marche. b) Marguerite organise la mort du Roi
D'abord pour le prélude (= commencement) qui concerne les remarques avec la couleur.
L'observation clinique, esthétique (les couleurs, et lors qu'elle parle du Roi, disant qu'il est un « peintre ») en lien avec la couleur unique (« monochromie »), mais aussi en lien avec l'adverbe « encore ».
Marguerite s'adresse au Roi par de nombreuses exhortations qui sont montrées par l'impératif (« marche tout seul... »). Elles s'adresse aussi à lui par des nombreuses formules négatives lorsqu'elle donne des ordres.
Elle a une parole insistante qui est pour encourager le Roi pour le dépouillement (« n'ai pas peur »).
Le Roi n'est pas infantilisé mais il est materné de façon bienveillante par Marguerite.
Marguerite a une méthode : elle balise le chemin du Roi, le protège, lui indique des repères spatiaux (« à ta droite »). Elle désigne le chemin le plus