ROMAIN GARY LA PROMESSE DE L’AUBE

Sa mère morte lui manque.
Souvenir le plus marquant : quand elle est venue à Salons de Provence où il était sergent instructeur.
Il a eu honte d’elle devant les soldats, puis honte de lui et l’a serrée dans ses bras.
Il se souvient des dieux ennemis que, tout petit, elle lui a appris à combattre (dieu de la bêtise, de la haine…) :

13 ans, avec sa mère seule, à Nice.
Leurs débuts pauvres, quand elle prétendait être végétarienne pour laisser la viande à son fils.

Persuadée qu’il serait célèbre, sa mère lui a fait essayer tous les talents (violon, danse, peinture…)
Il se souvient de tous les pseudonymes que sa mère lui inventait.
C’est pourquoi, pour ne pas la décevoir, il est devenu écrivain.

13 ans. Amour avec Mariette, femme de ménage. Surpris par sa mère qui la chasse mais est fier de lui.

Il apprend que sa mère plus jeune aurait été actrice de théâtre. (certains prétendent : de cabaret).
Quand sa mère estimait avoir été insultée, elle envoyait son fils gifler les indélicats. Il le faisait, mais honteux.

8 ans. Quand ils habitaient à Wilno en Pologne.
Les voisins se moquaient car sa mère criait partout qu’il serait ambassadeur de France (ce qu’il deviendra).
Il se cachait sous un tas de bois. Eut un jour envie de s’y tuer (faire écrouler le tas), mais un chat vint le câliner.

Seul un vieux voisin a pitié de Romain, croit en son avenir et admire l’amour de sa mère.

La mère monte un magasin de haute couture, après avoir mis en scène la venue d’un faux couturier français.
Elle s’associe avec Aniela.

Succès du magasin, beaucoup de clientes, qui attirent physiquement Romain.
Sa mère lui fait donner des cours militaires (armes, équitation).

Il reçoit par la poste un vélo (cadeau de son père ?)
Fait la connaissance d’un certain Ivan, acteur de cinéma, ami de sa mère, grosse voiture jaune.

9 ans. Amoureux de Valentine, satisfait tous ses caprices (mange tout, même son soulier).
Rival de