Faire une synthèse des discours des auteurs en soulignant ce qui évoque déjà une préoccupation de l'ordre de la mise en scène et en montrant leurs éventuels accords et divergences
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Au 18 ème siècle, le terme de mise en scène est encore inexistant. On ne parle pas de metteur en scène au sens propre comme aujourd'hui. C'est généralement le chef de troupe, si il y en a un, qui endosse ce rôle là. On ne parle donc pas de metteur en scène mais d'auteur, de poète, qui écrivent une œuvre qui par la suite va être jouer par une troupe. Les auteur n'ont aucun droit sur l'oeuvre écrite, une fois remise aux comédiens. Lorsqu'elle est donnée, c'est la troupe qui prend la suite. Les acteurs ont mauvaise réputation, on les dit trop individualiste, prétentieux, qui ne jouent que pour eux et pour les retombées que l'on peut avoir. Pierre Peyronnet dans La mise en scène au 18ème siècle nous dit que parmi les acteurs qui venaient jouer à Versailles ou à Fontainebleau, certains faisaient jouer leurs doublures quand ils n'avaient pas envie de jouer sur Paris. On trouve malgré cela, certains auteurs tel que Voltaire qui a formé Le Kain dont Telma sera l'élève par la suite ou Goldeni et Marivaud qui on écrit en particulier pour des troupes, et qui ont travaillés par la suite sur le texte. Le 18ème siècle, c'est aussi avant tout le respect des règles des 3 unités d'Aristote et des deux notions de l'abbé d'Aubignac : la bienséance et la vraisemblance. Mais est ce que les préoccupations des poètes et théoriciens de l'époque ont t elles permis, grâce à l'assouplissement des règles, l'avénement du metteur en scène par la suite ? Quel ordre alors pour la mise en scène au 18ème ? Nous verrons en première partie la place du poète au 18ème siècle, puis en deuxième la règle des 3 unités, bienséance et vraisemblance puis en dernière partie les partisans d'un nouvel ordre. Il va falloir attendre 1777 pour que Beaumarchais crée le Bureau de législation dramatique, qui regroupe des auteurs afin de défendre leurs droits. Avant cela, une pièce lorsqu'elle était imprimé, tombait par la suite dans le domaine public. Les troupes étaient donc libre de toute adaptation possible. Les