Fatou Diom Questions Livre
1. « Le minaret de la mosquée figée dans ses certitudes », « la danse païenne des cocotiers » ;
Quelle attitude l’auteure adopte-elle concernant le phénomène religieux dans les problèmes rencontrés au Sénégal et notamment l’immigration ?
Au Sénégal, les religions et croyances occupent une position décisive dans la culture quotidienne des habitants, une place presque figée qui de temps en temps est « balayée » par le vent de quelques croyances venant des marabouts, par quelques coutumes païennes.
Tout cela conforte évidemment la place de la femme au Sénégal et les croyances existantes.
Au fur et à mesure des pages, l’auteure tacle les abus des diverses religions et croyances et surtout les influences qu’elles peuvent avoir sur les habitants et sur l’idée qu’ils se font de l’immigration.
En effet, la religion qui prédomine au Sénégal est la religion musulmane. Quant aux marabouts, ils occupent également une place de choix au Sénégal.
La polygamie est également un élément central du Ventre de l’Atlantique.
Il est évident qu’il existe différentes conceptions de cette coutume : est-ce que la polygamie contribue au sous-développement des anciennes colonies ou est-elle incomprises par les Européens ?
La vision de la femme au Sénégal est celle d’une femme soumise et l’image de celle-ci semble assez figée dans des certitudes déterminées par la religion et les diverses croyances.
De par ses choix personnels, il est évident que l’auteure voudrait que la femme occupe une place plus importante dans la société et qu’elle puisse aussi se réaliser par ses propres choix de vie qu’ils soient culturels, religieux, personnels (amoureux).
Mais les coutumes païennes et la religion du pays enlisent la situation de la femme au Sénégal ainsi que sa position géographique qui l’empêche également d’immigrer de par son genre.
Par son volonté d’immigrer en tant que femme, l’auteure veut bousculer les idées reçues et s’affranchir du poids