Faut-il représenter la mort sur scène pour donner tout son sens à une tragédie ou la mort est-elle comme l'énonce boileau " ce qu'on ne doit point voir"?
Dans un premier temps nous verrons s'il est préférable que le concept de mort soit implicite, toutefois dans un second temps nous nous intéresserons à ce que peut apporter le fait de mentionner explicitement la mort.
Le théâtre a toujours répondu à des règles concernant la tragédie. La plus connue est la règle de bienséance. Cette dernière interdit à l'acteur de choquer le spectateur. La violence, les combats ne sont donc en aucun cas autorisés sur scène. Comme dans toute tragédie, le dénouement annonce la mort du héros, et celle-ci ne pourra aucunement être représentée sur scène, car elle pourrait heurter le spectateur. La mort devra donc se dérouler hors scène et être raconter sous forme de récit. Dans la pièce Antigone écrite par Jean Anouilh, la mort de l’héroïne et de son fiancé est décrite par un messager. Cet envoyé nous décrit la mort de ces deux amoureux. Il laisse donc le spectateur se représenter leur mort, sans prendre le risque de les choquer. Dans Roberto Zucco, la mort du héros ne se représente pas non plus sur scène, on laisse aux observateur, le choix de s'imaginer leur propre mort. Dans ce dénouement la mort n'est pas raconter par un messager, elle est représenter par une forte lumière blanche qui fait référence au paradis. Non seulement le théâtre a des règles a respecter mais c'est également un lieu de distraction depuis l'antiquité, ne faut-il pas simplement s'en tenir à cela? Le théâtre a toujours était