D'après les 10 commandements, dire la vérité est une bonne chose et mentir en est une mauvaise. Toutefois, il est parfois nécessaire d'emprunter la voie du mensonge, car, celle de la vérité s'avère parfois plus hostile. Ainsi, faut-il vouloir tout dévoiler ? Faut-il faire le choix de ne rien cacher ? Notre problème consiste donc à détermoner en quoi la vérité est-elle bénéfique et en quoi n'est-elle pas bonne à révéler. Pour cela, nous allons voir le choix de la vérité absolue puis celui du mensonge, et enfin celui de la vérité sous conditions.

I- Le choix de la vérité absolue

a- La vérité comme étant une exigence

La vérité absolue est bénéfique :
- En justice. Les témoins sont d’une aide importante par exemple et se doivent de dire « toute la vérité, rien que la vérité »
- Pour la personne qui l’écoute. Il est important d’être honnête et dire tout ce que l’on pense pour le respect d’autrui et pour instaurer la confiance.
Par exemple, il faut dire ce que l’on pense réellement sur la tenue d’un ami pour qu’il puisse l’améliorer si besoin.

b- La vérité comme étant une libération

Il est nécessaire de tout dévoiler (du grec « a-letheia » qui signifie dé-voilement, découvert)…
- … pour sortir de l’ignorance
Pascal, « Dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent parce qu’ils se font haïr »
- … pour se donner bonne conscience par le biais du respect de la morale
« Faute avouée est à demi pardonnée » comme le dit le proverbe.

II- Le choix préférable du mensonge

a- Le mensonge, en cas de nécessité

Parfois, il vaut mieux ne rien dévoiler pour l’intérêt et le bien d’autrui, on parle alors d’omission.
- « toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire » (proverbe). Certaines peuvent être blessantes ou attirer des ennuis. Le mensonge est donc préférable pour éviter toutes souffrances inutiles.
Exemple : le dévoilement total en politique peut entraîner des tentatives d’assassinat sur la personne ayant