Philo la vérité
La question de dire ou non la vérité se pose quand deux personnes sont face à face, et quand l'une sait quelque chose que l'autre ignore, une chose qui pourtant concerne cette personne. Dire la vérité est un devoir que l'homme semble, en général, disposé à accomplir parce qu'il est doué d'une conscience morale lui faisant éprouver le mensonge comme une faute. Donc celui qui sait la vérité se trouve devant deux possibilités : dire ce qu'il sait, et suivre sa conscience morale, ou cacher la vérité et mentir pour ne pas dire une vérité dangereuse, désagréable, ou qui va mettre quelqu'un dans la difficulté. Or, les paroles mensongères sont-elles toujours des transgressions de la morale ou bien peuvent-elles être innocenté au nom d'un sentiment d'humanité, toute vérité n'étant peut-être pas toujours bonne à dire? Il s’agit dans un premier temps de déterminer si l’on doit toujours dire la vérité, puis de montrer Que l’on ne doit pas toujours dire la vérité, on peut mentir, même on doit, mentir.
Dire la vérité :
Il est clair que l’expression « dire la vérité » sous-entend qu’on s’adresse à une personne. Le problème prend donc immédiatement une tournure morale : quand il s’agit de parler et de communiquer, le respect pour la vérité est inséparable du respect pour la personne .Comme bien se conduire vis à vis des autres, d’instaurer une relation de confiance. On essaye de se conformer à cette règle, si on se soucie de morale. Mais on sait aussi que ce n'est pas toujours évident de dire la vérité, car cela entraînerait trop de souffrance. Il peut arriver de dévoiler une vérité par lâcheté ou pour manipuler. Que dire en effet de celui qui répéter des paroles blessantes sur un camarade. Ainsi Pendant la Deuxième Guerre mondiale un certain nombre d'individus se servirent de vérités qu'ils connaissaient pour assouvir leur jalousie, leur haine, ou c'est tout simplement par lâcheté ils dénoncèrent des voisins juifs. Il faut en effet s'interroger sur