Femmes Soyez Soumises Vos Maris
Voltaire aborde q° de ≠ H&F et de dépendance des ♀ envers leurs maris.
Ce passage est dialogue entre abbé et femme aristocrate. Femme en colère contre phrase qu’elle a lu « femmes soyez soumises à vos maris ». Elle expose sa vision de la vision de la F et blâme les H
I/ Une femme de caractère, au langage vif et libéré
1. Une parole vive
Rafale de questions qui ne laissent pas le temps à l’abbé de réagir (cf. L.32 à 37).
Beaucoup de phrases sans verbes ou nominales, qui traduisent son emportement.
De nombreuses exclamations et interjections qui traduisent son indignation à l’égard de la condition réservée aux femmes.
Emploi d’un langage très imagé qui fait surgir de véritables tableaux dans l’esprit de l’interlocuteur.
Elle évoque un « menton couvert d’un vilain poil rude », qu’il faut « tondre de fort près » : elle focalise sur un détail physique, qu’elle caricature (voir les deux adjectifs négatifs « vilain » et « rude »). Elle a l’art de croquer les gens.
La multiplication des verbes d’actions et l’emploi des pluriels laissent imaginer un mouvement incessant, une activité fébrile.
Elle insère dans ses arguments des conversations imaginaires (par exemple : « Sans qu’on vienne me dire encore : Obéissez », à la ligne 37).
2. Une parole libérée :
La Maréchale dit tout ce qu’elle pense, sans se soucier des convenances et du savoir- vivre. Femme de caractère.
Evoque les réalités crues de la vie :
Parle de la grossesse comme d’une « maladie de neuf mois qui est quelquefois mortelle »
L’accouchement (« mettre au jour avec de très grandes douleurs un enfant ») puis ; parle des règles (« des incommodités très désagréables »).
Elle présente de plus les particularités physiologiques des femmes comme des inconvénients (voir les champs lexicaux de la maladie et de la souffrance).
Se montrer irrespectueuse. Se moque ainsi de Saint Paul avec des termes méprisant : « j’ai jeté son livre » « très impoli » « très difficile à vivre » Elle ajoute avec ironie :