La condition féminine inclut aujourd’hui la possibilité voir l’obligation d’un travail professionnel. Vous réfléchirez à ce nouveau model social.
INTRODUCTION
I) a/Nous croyons souvent que le travail des femmes est récent, pourtant les femmes travaillent depuis des siècles. Les femmes se consacraient aux tâches du foyer. Elles devaient s’occuper de l’éducation de leurs enfants, préparer la cuisine, laver le linge, nettoyer la maison et le jardin, recoudre les vêtements, repasser, etc. En effet, la femme a pris comme habitude d’agir ainsi, en observant sa mère ou les autres femmes, c’est une tradition. Pendant longtemps, le mari fut le seul à travailler afin de subvenir aux besoins familiaux. Durant la seconde guerre mondiale, les femmes sont formées à la couture, le repassage, le lavage, la cuisine, elles doivent obligatoirement, une heure par semaine, assisté à « l’enseignement ménager familiale ». Alors que les hommes sont formés aux métiers de forgerons, menuisiers, maçons. Les femmes sont utiles pendant la guerre, au bon vouloir du gouvernement, elles ont un statut de femmes au foyer, de mères, puis quand on a besoin d’elles, deviennent travailleuses. Peu à peu les fonctions de mères au foyer sont devenues de véritables métiers : agents d’entretiens, institutrice, infirmière, sage-femme et donc ont commencés à être rémunérées, très peu. b/En 1960, les femmes qui travaillent deviennent de plus en plus nombreuses, mais sont généralement des ouvrières. Les patrons les embauchent pour des tâches répétitives et bien définies, car les femmes ont la capacité d’effectuer plusieurs opérations simultanément et sont rapides et minutieuses. Cependant, leur qualités, bien que repérées par les embaucheurs, sont en même temps totalement niées : leurs compétences ne sont que des qualités féminines dites « naturelles » que l’on refuse de considérer au même titre que des qualités professionnelles. Les femmes souffrent d’un processus de dévalorisation sociale du travail