Fernand léger

352 mots 2 pages
Ses origines normandes, son physique de « brute magnifique » qu’il attribue à un père éleveur et son franc-parler ont souvent fait passer Fernand Léger pour le « paysan de l’avant-garde ». À dix-neuf ans, il découvre le Paris de 1900. Léger n’y accomplira jamais la formation d’architecte qu’il est venu y poursuivre. Lentement, s’imprégnant patiemment du mouvement dynamique de la ville, il troquera son tire-ligne pour les pinceaux : l’assurance d’un métier stable contre la promesse d’une liberté risquée.

Dès 1903, Léger partage un atelier avec le peintre André Mare. Après son échec aux Beaux-Arts, il s’exerce dans diverses académies. Daniel-Henry Kahnweiler, qui deviendra son marchand, se souvient ainsi de Léger allant dessiner le nu presque tous les soirs à l’académie de la Grande Chaumière. Il reste difficile de savoir à quoi ressemblaient ces dessins. Léger dit effectivement avoir détruit entre 1902 et 1908 une grande partie de ses travaux au fur et à mesure de leur production. Peut-être contenaient-ils encore quelques traces du sentimentalisme du Jardin de ma mère, peint en 1905, ou de ces Gamins au soleil (1907) qu’Apollinaire qualifia de « baignades du soir postimpressionnistes ». Sans interprétation abusive, on peut assimiler la destruction de ces dessins à un acte proprement artistique : en s’attaquant à ses tentatives désuètes, Léger brutalisait déjà la tradition.
Œuvre au musée international de la faïence

En 1907, comme de nombreux peintres parisiens, il est très marqué par la rétrospective consacrée à Cézanne qui oriente définitivement sa peinture. La même année, il découvre le cubisme de Picasso et de Braque.

Léger défie Cézanne dans un impitoyable Compotier sur la table (1909). Sans doute y inscrit-il déjà sa peur de la grande influence du peintre d’Aix sur lui. Le peintre se fond bientôt dans l’effervescence de la vie artistique parisienne et, dès 1908, travaille aux côtés de Modigliani, Laurens, et surtout Archipenko. Installé à la Ruche en

en relation

  • je m'appelais Bernard
    508 mots | 3 pages
  • Metz
    768 mots | 4 pages
  • sidvfd
    1652 mots | 7 pages
  • Guernica ouvre hda
    736 mots | 3 pages
  • La france dans les années 30
    1740 mots | 7 pages
  • Histoire des arts, début, vais edit
    1376 mots | 6 pages
  • Valentin
    2050 mots | 9 pages
  • D Marche Clinique C Dupont S2 UE 3
    671 mots | 3 pages
  • Van gogh
    772 mots | 4 pages
  • Cinéma propagande
    2232 mots | 9 pages
  • Le k - interprétations
    1005 mots | 5 pages
  • Dissertation l'apologue
    827 mots | 4 pages
  • Fernand léger
    3064 mots | 13 pages
  • berenice
    252 mots | 2 pages
  • Fernand braudel
    1008 mots | 5 pages