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3.4.3 Moteur asynchrone à cage d’écureuil
C’est de loin le moteur le plus utilisé. Son design est surtout prévu pour les applications à vitesse constante. De plus, afin de réduire son courant de démarrage, son inductance de fuite est (par design) élevée. Les limites de ce moteur est : à une fréquence plus élevée que 100 Hz, les pertes fers augmentent énormément de façon à réduire le couple du moteur. Si le couple nominal est requis pour une grande plage de fonctionnement, la ventilation forcée doit être adoptée. Les commandes à tension variable peuvent être utilisées avec des moteurs à induction. La vitesse du moteur est modifiée directement par la variation de tension. Ces commandes nécessitent des moteurs à glissement élevé ; ils sont par conséquent inefficaces à hautes vitesses. Ces commandes ne conviennent qu’aux applications présentant des gammes réduites de vitesse.
D’autre part, l’entraînement à fréquence variable modifie la vitesse d’un moteur CA en faisant varier la fréquence d’alimentation du moteur. La tension de sortie de l’entraînement est ajustée de façon proportionnelle à sa fréquence de sortie pour assurer un rapport tension/fréquence relativement constant, comme l’exige les caractéristiques du moteur CA pour obtenir un couple adéquat.
3.4.4 Moteur asynchrone à rotor bobiné
La variation de vitesse de ce moteur peut être réalisée en utilisant un convertisseur dans le rotor ou bien en l’alimentant à l’aide d’un gradateur triphasé. La combinaison d’un convertisseur DC et d’un moteur à cage est connue sous le nom de cascade hyposynchrone.
Ces entraînements peuvent atteindre des puissances jusqu’à 15 MW. Le moteur à rotor bobiné peut aussi être commandé par variation de résistances rotoriques.
On peut faire varier la vitesse du moteur à rotor bobiné en changeant la valeur de la résistance externe raccordée au circuit du rotor.
L’énergie de glissement