Ficalité bancaire
Toutes ces conséquences ont des répercutions négatives sur la trésorerie de l’entreprise
1) La lettre de crédit : les acteurs
Plusieurs entreprises font face à un dilemme. Le problème est le suivant: tandis que l'acheteur qui acquiert sa marchandise à l'étranger souhaite payer cette marchandise seulement sur réception, le vendeur, de son côté, entend expédier la marchandise seulement après paiement.
Or, cette situation engendre régulièrement ce type de conversation entre l'acheteur et le vendeur : «Envoie-moi ta marchandise, ensuite je vais te payer», tandis que le vendeur répond : «J'ai une meilleure idée : Paye-moi, et ensuite je vais t'envoyer la marchandise» .
Second dilemme : Comment s'assurer que la marchandise que nous allons recevoir sera bien celle que nous avons commandée? L'histoire se répète souvent où les entreprises québécoises qui achètent en Chine (où chez d'autres pays émergents) font presque des prières avant d'ouvrir la boite et vérifier si tout est conforme à la commande.
Aujourd'hui, les banques arrivent à la rescousse par la création d'un instrument financier : «La lettre de crédit». Cette lettre va permettre à l'acheteur de recevoir la marchandise qu'il a commandée et au vendeur d'être payé pour la marchandise qu'il a envoyée.
2) La lettre de crédit : un principe simple
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