DEMONTRER, CONVAINCRE, PERSUADER

* le discours argumentatif
 énonciation d’une thèse, étayée/réfutée par des arguments illustrés par des exemples
 4 types de raisonnements : déductif, inductif, analogique, concessif

*L’éloge et le blâme
l’éloge est un genre qui date de l’antiquité (éloge funèbre repris au 17ème sous forme d’oraison (cf BOSSUET), odes en l’honneur des héros)
 attention à l’éloge paradoxal ou satirique (blâme caché) comme chez Montesquieu
un blâme sert souvent de contre-modèle et fait parfois apparaître un modèle en contre-point

* L’ironie
Il s’agit d’une manière de se railler, de se moquer en disant le contraire de ce qu’on veut faire comprendre.
L’ironie repose sur des procédés d’oppositions entre les termes (oxymores), sur des connotations et disproportions (hyperboles) et souvent sur une fausse logique (syllogisme). L’ironie vise à créer une surprise puis à faire réfléchir le lecteur pour remettre en question certains faits (cf le texte des Lettres Persanes sur le régime de Louis XIV, qui ne choquait pas forcément les contemporains)

* L’importance de l’énonciation
analyse de la situation d’énonciation : qui écrit à qui, où, quand et pourquoi
émetteur/destinataire
attention à la double situation d’énonciation (au théâtre par exemple) et au double destinataire (dans le cas du roman épistolaire par exemple)

* Figures de style rencontrées :
Amplification (féminin) : L’amplification se fonde sur une GRADATION entre les termes d’une énumération ou dans la construction d’un paragraphe.
Hyperbole (féminin) : Comme l’euphémisme, l’hyperbole est une figure très connue. Elle consiste à mettre en relief une idée au moyen d’une expression exagérée. L’hyperbole est donc une exagération exprimée par l’accumulation, par l’emploi d’intensifs ou par l’emploi de mots excessifs. Ainsi, la phrase "je meurs de faim" est une hyperbole.
Hypotypose (féminin) : L’hypotypose est une figure qui se fonde sur l’animation d’une