Fiche de lecture Histoire de l identification des personnes
Le Moyen-âge est marqué par l’émergence puis la diffusion des signes d’identité comme les sceaux ou les armoiries. Le regroupement des hommes en communauté, la croissance de la population et la mobilité accrue des individus liée à l’essor de l’économie engendrent des transformations de l’identification dès le XIème siècle. Cette période correspond notamment à l’apparition du nom double mais également d’une culture de l’écrit. A partir du XIIIème siècle, les différents pouvoirs tels que l’Eglise et les autorités publiques se dotent d’outils nécessaires à l’enregistrement des individus qui permettent de recueillir et conserver les premières données sur les personnes. Entre le XIème et le XVème siècle, les administrations jouent un rôle de précurseur dans la mise en place de procédures d’identification et entrainent leur évolution rapide, passant de l’interconnaissance et du témoignage oral à des formes écrites et l’élaboration des premiers documents.
Du XVème au XVIIIème siècle, le rôle des autorités publiques s’illustre dans le développement de l’identité judiciaire et des documents portatifs
L’Eglise et les Etats établissent de nouvelles formes d’enregistrement. La tenue de registres paroissiaux devient de plus en plus courante avec pour objectif d’identifier l’appartenance religieuse de chacun. Les pouvoirs publics reconnaissent rapidement l’importance de ce système et interviennent pour le réglementer. L’identification des personnes se fait alors plus précise et l’idée que l’identité de chacun doit être enregistrée apparait progressivement. La description physique figure désormais sur les documents portés par les individus et fonctionne comme une technique de validation qui garantit que le porteur est bien la personne pour laquelle le titre a été délivré. Les passeports et certificats deviennent des titres produits en série et dont le port est