Fiche de lecture : La bête qui meurt, Philip Roth

Biographie de l’auteur

Philip Roth est un écrivain américain, petit-fils d’immigré juif, né en 1933 à Newark, dans le New Jersey. Sa famille et l’ensemble de ses proches font partie de ce que l’on pourrait appeler la petite bourgeoisie. Il fait des études littéraires à l’Université Bucknell puis à celle de Chicago ou il va y enseigner les lettres, puis la composition à l’université de l’Iowa jusqu’au début des années 60 lorsqu’il s’installe à New York pour se consacrer à l’écriture. Les réalistes du XIXème siècle ont influencés Philip Roth dans l’écriture de ces œuvres notamment Henry James et Gustave Flaubert, les grands romanciers juifs-américains tel que Bernard Malamud et les humoristes du circuit du cabaret et des hôtels de Catskill où Woody Allen et bien d’autres firent leur début. 1959 est une année importante pour lui car il se marie pour la première fois et publie son premier livre qui est un recueil de nouvelles intitulé « Good Bye Colombus ». Celui-ci lui vaudra le National Book Award. Dix ans plus tard il connait un succès fulgurant grâce à la publication de Portnoy et son complexe ou il raconte avec beaucoup d’humour toute la lourdeur et le poids de l’éducation d’un enfant à la juive. Ce livre est considéré comme un des 25 plus grands livres du XXème siècle même s’il suscite une controverse au sein de la communauté juive et lui vaut d’être « l’enfant terrible » du roman juif américain.

Après son divorce en 1963 sa vie sentimentale et sexuelle sera assez agitée. Il s’invente un double en créant le personnage de Nathan Zuckermann qu’il utilisera dans plusieurs livres comme : « L’écrivain des ombres et Zuckermann délivré. Dans ces livres, il nous raconte une bonne partie de sa vie sexuelle, mais le second nous raconte aussi ses mauvais rapports avec son père malade parce qu’il ne vit pas selon les bonnes manières des Juifs. Dans « Professeur de désir » il nous raconte les aventures d’un jeune