Fiche de lecture le meilleur des mondes
«Aldous Huxley»
1) Portrait des personnages (Bernard Marx, Helmholtz Watson, John «le sauvage», Lénina Crowne, Linda. Bernard Marx : Petit et gros, son apparence est en décalage avec le physique de la caste des Alphas, il ressemble à un Gamma. La rumeur prétend que lors de sa conception en éprouvette, une erreur aurait causé l’injection d’alcool dans son pseudo-sang, ce qui justifierait son physique difficile De ce physique est née une exclusion des autres : il est d’abord connu par sa réputation comme un être asocial, ayant des mœurs différentes. Bernard souffre de sa laideur. Il éprouve par là-même une conscience de son « moi », de son individualité, que les autres individus n’ont pas : pour cela (la conscience de son « moi »), il sera envoyé sur une île . John «le sauvage» : Il a environ 20 ans ; il est né de façon naturelle. Il doit avoir des qualités physiques et psychiques assez importantes. Il a été éduqué dans un village indien, et n’a donc pas subi le conditionnement de la société utopique du Meilleur des mondes, mais celui de sa culture d’adoption, qui n’est d’ailleurs pas moins contraignante. Il a des préjugés favorables sur Londres, mais peut juger cette société d’un œil différent. Il connaît par ailleurs beaucoup d’œuvres écrites par Shakespeare et manifeste des sentiments ainsi que certaines valeurs morales souvent en opposition avec les valeurs de la société. Helmholtz Watson : Beau et sportif, il excelle dans presque toutes les activités. Il a tous les critères physiques d’un Alpha-Plus, et une intelligence très supérieure aux normes de sa caste. Il incarne la réussite même, mais pourtant il ne se plaît pas dans ce monde. Si le conditionnement de Bernard est raté du fait d’une insuffisance physique, celui de Helmholtz l’est par excès d’intelligence. Il apprécie peu les valeurs de ce monde, qu’il trouve insipides, et a l’impression d’être sous-employé. Il représente, tout comme Marx, l’inadaptation, mais aussi quelque chose