I : Simone & les rencontres décisives dans sa vie.

I.1 : Simone et Zaza :

Simone de Beauvoir et Zaza (Elisabeth Mabille) se rencontrent à l’école primaire où elles sont en compétition pour la place de meilleure élève. Leurs qualités et leurs défauts sont complémentaires. Elles deviennent vite amies et Simone de Beauvoir dira par la suite que leur amitié s’est imposée comme vitale dans son esprit. Zaza incarne le double de Simone de Beauvoir en lui apprenant à sortir de sa place de jeune fille sage. Même si au final, Zaza n’arrivera pas à rejeter totalement sa place dans la bourgeoisie au contraire de Beauvoir, elle restera pour cette dernière comme un modèle et ne cessera de se comparer à elle. La mort de Zaza, qui clôt le roman, la perturbera des années durant mais inaugurera le début de sa relation avec Sartre, son autre double.

I.2 : Simone et Sartre :

Le Castor et Sartre ont des relations fusionnelles. Ils ont besoin l’un de l’autre affectivement et professionnellement. Malgré leurs « infidélités » mutuelles, ils considèrent l’autre comme la personne la plus importante dans leurs vies, et ils ont entre eux une relation d’exclusivité, tout comme des jumeaux. Ils partagent tout, de leurs écrits et leurs idées à leurs maitresses. Les séparations comme lors de la guerre, jouent sur leur carrière. Beauvoir, pour « distraire » Sartre, qui était mobilisé, et pour atténuer la douleur de la séparation, écrit pour Sartre essais, romans et autobiographies.

I.3 : Simone et ses parents :

Simone de Beauvoir a subit un fort complexe d’Œdipe, en adorant son père & en jalousant sa mère. Mais vers l’adolescence, quand elle découvre que son père n’est pas le héros qu’elle imaginait, elle prend conscience que sa condition de femme l’a empêché de rendre son père heureux et elle se résigne à ne jamais le rendre fier d’elle. Plus tard, sa mère, qu’elle hait, est le symbole de la prison aux yeux de Beauvoir, limitant ses sorties, la giflant pour une