Chap : NEVROSE OBSESSIONNELLE OU NEVROSE DE CONTRAINTE
I. Introduction : la névrose obsessionnelle existe-t-elle ?
→ DSM-IV et CIM-10. Ø référence à névrose obsessionnelle, mais notion de trouble obsessionnel compulsif ou TOC. Obsessions ne sont pas les uniques signes du tableau clinique de la névrose obsessionnelle. Elles se présentent aussi comme trouble retrouvé dans différents tableaux cliniques.
→ Approche psychanalytique. Repérer nature de l’organisation psychopathologique => s’intéresser à Ensemble de la personnalité du sujet, et non critère symptomatique. Idée : symptôme qui représente l’expression de la conflictualité psychique est propre à chacun.
II. Histoire d’un concept
1. Syndrome obsessionnelle et psychiatrie
→ Définition « obsession » langue française, 1460. Du latin « obsidere » ou « siège », s’établir devant, assiéger.
→ Théologie catholique. Tournant extérieur exercé par le démon # possession : le tournant venant de l’intérieur.
→ 1ère observation clinique par Esquirol, 1838. Morel et Faleret, 1866. Usage psychiatrique.
→ Pinel. Évoque les manies sans délires comme obsession.
→ Morel. Délire émotif.
→ Lasègue. Vertige mental.
2. Les paradigmes de la psychiatrie : Georges Lanteri-Laura
→ 3 grands paradigmes de la psychiatrie française selon l’auteur :
1. L’aliénation mentale (fin XVIIIe-fin XIXe siècle). C’est l’unique affection. Pinel : aliénation mentale = manie, mélancolie, démence et idiotisme. Esquirol : monomanie avec actions bizarres et impérieuses, craintes, inquiétudes et appréhensions => effets sur la personnalité du sujet.
2. Les maladies mentales (1854-1926). Falret : Sujet aux prises avec même mots, actes, idées sans jamais de satisfaction. Janet : théorie psychasthénique (insuffisance psychologique 3 stades : psychasthénie, agitations forcées, obsessions compulsions). Freud : Terme de névrose obsessionnelle. Identifie psychonévroses de défense : quand conversion absente du côté de la défense, il y a autre destin de