Fiche d'arrêt

325 mots 2 pages
Document 1 : Civ. 1ère 9-01-2008, Jurisdata n°2008-042195

L’arrêt de cassation rendu par la 1ère chambre civile de la cour de cassation le 9 janvier 2008 a trait à l’obligation solidaire quant aux dettes ménagères.

En l’espèce, M.P. est impliqué dans une affaire de détournement de fond au préjudice de son employeur qui est la société Banque populaire Toulouse Midi Pyrénées. Cette dernière a demandé la réparation de son préjudice à M.P. et à son épouse Mme R.

En première instance, M.P. a été déclaré coupable d’avoir commis des détournements de fond au préjudice de son employeur. Vu l’article 220, alinéa 1er du code civil, étant donné que l’argent détourné a été utilisée à diverses dépenses familiales, Mme R. aurait du, solidairement avec M.P. être condamner. Mais la cour d’appel, violant le texte précisé en indiquant l’absence de solidarité dans ce cas, rendit un arrêt conforme au jugement de première instance. Un pourvoi en cassation ayant été formé par M.P., la cour de cassation finit par casser et annuler le pourvoi effectué.

Pour rendre un tel arrêt, la cour d’appel a retenu que la dette de dommages-intérêts n’entrait pas dans la catégorie des dettes ménagères auxquelles est attachée la solidarité de plein droit.

Le problème de droit qui se pose aux juges de la cour de cassation est ici le suivant : au nom de la solidarité due aux dettes ménagères, les deux époux peuvent-ils être condamnés en cas d’argent détourné utilisé à diverses dépenses familiales ?

La 1ère chambre civile de la cour de cassation casse et annule l’arrêt rendue par la dite cour d’appel sans qu’il y ait lieu de statuer sur les autres branches du moyen. Cette solution est basée sur le fait que l’époux est totalement responsable du détournement de fonds et ainsi ces actes ne rentrent pas dans la catégorie des dettes ménagères auxquelles est attachés la solidarité de plein

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