Fiche de lecture nonna Mayer, des votes presque comme les autres
Elle donne également des cours de sociologie à l'IEP de Saint-Germain-en-Laye.Ce texte a pour thème général l’étude du rôle des déterminismes sociaux dans la participation électorale. En effet, la question qui s’est posée aux auteurs est la suivante : En quoi l’appartenance d’individus à des groupes sociaux défvorisés est-elle à la fois représentative mais insuffisante pour expliquer la participation électorale de ces derniers ? Selon les auteurs, le niveau de précarité ou l'appartenance à une classe sociale d'un individu ne suffit pas à expliquer la participation électorale. En effet, il est nécessaire d'y inclure l'étude …afficher plus de contenu…
Il débute tout d’abord par une introduction résumant les études réalisées sur l’économie politique du vote. Il s’agit de plusieurs hypothèses : moins le revenu est élevé plus s’observe d’une part une tendance de vote à gauche et, d’autre part une radicalisation vers des partis d'extrême gauche et d'extrême droite parmis ces individus . Par ailleurs s’observe une abstention élevée dans cette catégorie. Cependant, cette enquête sondage contient des limites car ne contient pas toutes les dimensions : il sous représente les populations les plus démunies. Les auteurs évoquent donc la nécessité de réaliser une nouvelle enquête multidimensionnelle auprès des populations les plus précaires après les élections présidentielles de 2012. La seconde partie valide l'hypothèse affirmant que les plus précaires votent à gauche car la précarité accentue la volonté de ne pas voter pour la droite. Les plus précaires ont voté majoritairement pour François