Figures de style + règles tragique-comique
Les figures de style
Les figures d’insistance : * La répétition : reprend textuellement un mot « Je l’ai vu, vous dis-je, de mes yeux vu, ce qui s’appelle vu ». * L’anaphore : répétition du même mot ou groupe de mots au début d’un vers, d’une phrase ou d’un segment de phrase « Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire/Mon bras qu’avec respect toute l’Espagne admire ». * Le parallélisme : reprise d’une même construction dans deux groupes de mots (a-b/a-b) qui souligne correspondances ou oppositions « Rodrigue, qui l’eût cru ?/ Chimène, qui l’eût dit ? » * Le chiasme : parallélisme inversé (a-b/b-a) « Entre cet homme fauve et ce tragique enfant ». * L’accumulation : juxtapose ou coordonne un grand nombre de termes ; la gradation énumère plusieurs termes d’intensité croissante « Va, cours, vole et nous venge » * La métabole : répétition d’une idée par emploi d’un synonyme « Il devient gros et gras ».Le pléonasme procède par caractérisation superflue « un hasard imprévu » * L’hyperbole : exagération de l’expression « un conte à dormir debout ».
Ces figures soulignent, amplifient, dramatisent le propos, parfois de façon parodique.
Les figures d’opposition : * L’antithèse : met en relief deux termes qui s’opposent « Non, j’ai pu vivre dans la servitude, mais j’ai toujours été libre ». * L’oxymore : alliance syntaxique de deux termes incompatibles « Cette obscur clarté qui tombe des étoiles ». * Le paradoxe : présente ce que l’on pense sous une forme qui heurte l’opinion commune, pour provoquer la réflexion par l’alliance de mots contraires « Ah ! si dans l’ignorance il le fallait instruire ».
Les figures de substitution : * L’euphémisme : désigne par des termes adoucis des réalités désagréables « Il n’est plus ». * La litote : consiste à dire peu pour suggérer beaucoup plus « Va, je ne te hais point ». * La périphrase : remplace un mot par un groupe de mots « L’oiseau de Jupiter (l’aigle) »