Fleurs du mal
Frontispice de la première édition annoté de la main de l'auteur qui y précise « que penseriez-vous de supprimer le mot poësies ? Quant à moi, cela me choque beaucoup. »
Les Fleurs du mal sont un recueil de poèmes de Charles Baudelaire qui intègre la quasi-totalité de sa production poétique depuis 1840.
Œuvre majeure de Baudelaire, publiée le 23 juin 1857 et rééditée en 1861, Les Fleurs du mal sont l’une des œuvres les plus importantes de la poésie moderne, empreinte d’une nouvelle esthétique où la beauté et le sublime surgissent, grâce au langage poétique, de la réalité la plus triviale. L'œuvre exerça une influence considérable sur Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé ou encore Arthur Rimbaud.
Sommaire [masquer]
1 La première édition
2 Le procès et la censure
3 Éditions suivantes
3.1 Réhabilitation
4 Œuvre
4.1 Titre
4.2 Correspondances
4.3 Thème de la femme
4.4 Structure
4.4.1 Spleen et idéal (85 poèmes)
4.4.2 Tableaux parisiens (18 poèmes)
4.4.3 Le Vin (5 poèmes)
4.4.4 Fleurs du mal (9 poèmes)
4.4.5 Révolte (3 poèmes)
4.4.6 La Mort (6 poèmes)
5 Bibliographie
5.1 Édition de référence
5.2 Éditions illustrées et de bibliophilie
6 Notes
7 Voir aussi
7.1 Articles connexes
7.2 Liens externes
La première édition[modifier]
Les Fleurs du mal connaissent une publication progressive avec une première publication de dix-huit poèmes le 1er juin 1855 dans La Revue des Deux Mondes.
Le 4 février 1857, Baudelaire remet son manuscrit à l'éditeur Auguste Poulet-Malassis. Le 20 avril de la même année, neuf poèmes du recueil sont publiés dans la Revue française.
Le premier tirage, imprimé au mois de juin à Alençon, est effectué à 1 300 exemplaires et mis en vente le 25 juin. Le 5 juillet 1857, un article du Figaro de Gustave Bourrin critique « l’immoralité » des Fleurs du mal. Le Moniteur universel publie le 14 juillet un article élogieux d’Édouard Thierry.
Ces « fleurs maladives » sont dédiées au poète Théophile Gautier, sacré «