Flexibilité du travail
Pour une entreprise, la flexibilité est la capacité à s’adapter aux marchés et à ses changements. Certains considèrent que la flexibilité du temps de travail mène à l’instabilité de l’emploi. Cependant, pour d'autres, cette dernière est un moyen d’améliorer la compétitivité d’une entreprise. Malgré de nombreuses études sur le sujet, les adeptes de la flexibilité n’ont pas réussi à trouver le bon compromis entre flexibilité et niveau de chômage.
Ainsi, nous pouvons nous demander si la flexibilité du temps de travail est-elle bien un dispositif suffisamment abouti en France? Pour répondre à cette problématique, nous aborderons dans un premier temps la flexibilité du temps de travail, un concept favorisant l'économie. Puis, nous étudierons en quoi celle-ci comporte des risques sociaux et économiques. Enfin, nous verrons que la flexisecurité peut être un compromis envisageable (exemple Danemark).
1) La flexibilité du temps de travail se divise en plusieurs en plusieurs catégories qui ont toutes pour buts d’améliorer la compétitive française et de réduire le chômage.
Un récent projet de loi du ministre de l’économie Emmanuel Macron souligne cette volonté de rendre plus souple le marché de l’emploi et libéraliser les 35H.
Ainsi, l’une de ses mesures phare vise à réformer le travail du dimanche. On passerait ainsi de 5 à 12 dimanches travaillés par an, sur la base du volontariat ce qui apporterait une compensation aux salariés et permettrait de favoriser l’activité (surtout dans des zones touristiques (Paris)). Cette mesure est cependant très controversée car elle provoquerait une hausse des coûts salariaux (entre autre).
D’autres méthodes sont en expansion pour réduire le chômage et relancer l’économie.
- Le temps partiel : permet aux entreprises d’adapter le rythme de travail aux pics d’activité de l’entreprise. Ce dispositif vise à éviter les licenciements ou le chômage partiel en cas de basse activité, ainsi qu'à éviter les