Flexibilité et emploi
Le chômage involontaire est dû aux entraves au libre jeu du marché : SMIC, syndicats, prélèvements sociaux.Le chômage volontaire est encouragé par les indemnisations chômage, le RMI, les prestations sociales.
Recommandations des libéraux
Laisser les salaires fluctuer à la baisse pour le travail non qualifié, dont la productivité marginale est supposée inférieure au salaire minimum, ou qui sont soumis à la concurrence des pays à bas salaires.Développer les formes de rémunérations qui dépendent des résultats de l’entreprise (primes, intéressement au résultat, épargne salariale, stock-options) : ce que l’on appelle des contrats incitatifs.Durcir les conditions d’accès à l’assurance chômage et au RMI (PARE, projet de « refondation sociale » du MEDEF).
Dangers de la flexibilité des salaires
Les salaires deviennent la variable d’ajustement aux fluctuations de la conjoncture, rôle qui était traditionnellement joué par les profits. Ce sont alors les travailleurs qui assument le risque économique.
Seule une faible partie des travailleurs (les plus qualifiés, les cadres dirigeants) bénéficient des nouvelles formes de rémunération.
Réduire l’accès aux indemnités chômage et au RMI favorise l’exclusion, et donc le chômage.
La critique keynésienne
La baisse des salaires nominaux ne peut réduire le chômage, à cause de son effet sur la demande.
Un bilan controversé
Il semble que des pays ayant des politiques de flexibilité salariale (USA, par exemple) aient des taux de chômage plus faibles.
Mais d’autres pays qui ont des salaires élevés et rigides (ex. : Suède, Danemark) ont aussi des taux de chômage faibles.
L’Allemagne a des salaires ouvriers très élevés et très rigides (convention avec les syndicats), sans avoir pour autant un taux de chômage beaucoup plus élevé que la France ou supérieur à celui d’autres pays européens. Le Japon, dont la relation salariale a longtemps été très rigide
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