Fonctionnement d'un réacteur
En 1994 M. Alcubierre a écrit un article dans lequel il décrit comment nous pourrions dépasser la vitesse de la lumière par un champs de distorsion (les amateurs de Star Trek connaisse le tout sous « Warp Drive »). Le calcul mathématique prouve qu’il est possible de produire une bulle entourant un vaisseau et qui nous permettrait de déformer l’univers qui l’entoure. Cette bulle aurait pour effet de contracter l’espace-temps à l’avant du vaisseau de et de la dilater à l’arrière. Cette déformation ferait en quelque sorte des « vagues » d’espace-temps sur lesquels le vaisseau « voguerait ». Mais comme ce n’est pas réellement le vaisseau qui bouge mais bien l’espace temps autour de lui, nous pourrions donc aller plus vite que la lumière.
Le calcul original demandait une masse d’énergie comparable à Jupiter, ce qui rendait la théorie impossible à réaliser. Mais l’automne dernier, un autre mathématicien du nom de White (qui participe au programme 100 years spaceship (http://100yss.org/)) réalisa qu’en modifiant la forme et l’épaisseur de la bulle on pouvait dramatiquement réduire l’énergie requise pour qu’elle atteindre des niveaux que nous pouvons produire.
Bien que le tout puisse paraitre un peu absurde, la NASA travaille actuellement sur un modèle expérimental. J’ai fais un graphe orienté pour illustrer le fonctionnement du réacteur. Malheureusement, comme les détails techniques sur l’approvisionnement et la création en énergie ne sont pas divulgués, ni la manière projetée pour produire cette énergie, je me suis basé sur la méthode de Star Trek pour illustrer le fonctionnement du réacteur à distorsion.
Nous avons notre premier sommet qui est notre réservoir d’antimatière (1). Celui-ci est connecté avec un autre sommet appelé Chambre de combustion (3). C’est un arc (1,3). Il n’est pas possible de retourner de l’antimatière dans le réservoir. Nous avons ensuite le réservoir de