Fondement economic
Si la demande globale diminue, les prix auront tendance à diminuer, ce qui va faire augmenter la valeur des encaisses nominales, car le pouvoir d’achat augmente. C’est l’effet des encaisses réelles, mais il peut être négatif en cas d’inflation. Keynes cherche à comprendre quelles sont les raisons qui poussent un agent économique à détenir ou à demander telle quantité d’encaisses nominales. B) La demande de Liquidités Keynes s’oppose d’une manière radicale aux libéraux en ce qui concerne le rôle de la monnaie. Pour ceux-ci, la monnaie n’est qu’un instrument d’échange, elle ne sert qu’à acheter des biens ou des services. Pour Keynes, en revanche, la monnaie peut être désirée pour elle même et n’est pas forcément dépensée. En effet, elle peut être thésaurisée à des fins de spéculation ou tout simplement par précaution face à l’avenir. Dans La Théorie générale de l’emploi et de l’intérêt de la monnaie, (1936) Keynes écrit que « la monnaie est un actif sans risque présentant l’avantage d’être immédiatement disponible ». Cette vision de la monnaie complète l’analyse keynésienne sur le partage du revenu entre consommation et épargne. Ainsi, du point de vue keynésien, le but du taux d’intérêt n’est pas de décider l’affectation du revenu à la consommation ou à l’épargne, c’est le prix qu’il faut payer pour la préférence pour la liquidité.
1) Demande de monnaie La question principale que se posent les économistes est de savoir pour quelle raison les agents économiques décident de détenir de la monnaie à coté de leurs actifs alors qu’elle ne rapporte rien. Pour Keynes, la réponse à cette question est simple :