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Nous allons faire le point pour savoir où en sont les recherches sur les rituels aujourd’hui, nous commencerons par des ouvrages récents pour aller vers les plus anciens. D’un point de vue général, le sens des mots « rituels » et « rites » a évolué au fil du temps. Etymologiquement, ces mots viennent du latin « ritus ». Le rituel « c’est un système codifié de pratiques, sous certaines conditions de lieu et de temps, ayant un sens vécu et une valeur symbolique pour ses acteurs et ses témoins, en impliquant la mise en jeu du corps et un certain rapport au sacré. » (Maisonneuve, 1988)
Les rituels sont l’ « ensemble de pratiques dans un culte religieux mais aussi toute coutume fixée par une tradition ». (Serrano-Vulliod, 2008). On constate que les rituels signifient aussi bien un culte religieux qu’une coutume. Progressivement, le terme « rituel » s’est éloigné de la notion religieuse afin de s’ouvrir à un sens plus large pour une utilisation plus ordinaire telle qu’une dimension collective par des conduites et des comportements à un certain lieu et à un moment précis. Les rites et les rituels créent des liens.
D’après Serrano-Vulliod, un rite ou rituel un acte répétitif chargé de signification (action « symbolique »). Au contraire d’être spontané, le rituel est réglé, fixé, codifié, et le respect de la règle garantit l’efficacité du rituel. Par le biais de notre stage, nous nous sommes rapidement aperçue que deux types de rituels étaient différenciables : les rituels de « transition » (l’accueil, le passage aux toilettes, l’habillage et le déshabillage…) et les rituels appartenant au temps de la classe qui se déroulent majoritairement pendant le temps de regroupement du matin (l’appel, la date, la météo, les