Français ETUDIER
1) Dans ces scènes, le comique repose sur le comique de situation grâce aux quiproquos, le comique de gestes et le comique de mots.
Le comique de situation du texte 1 repose essentiellement sur le quiproquo qui règne entre l'abbé qui veut avoir l'avis de la baronne sur son sermon, et cette dernière qui répond à côté, plus préoccupée par la recherche de son fil que par les questions de son interlocuteur. L'abbé, de son coté, a du mal à suivre la conversation entre la Baronne et sa fille qui passe de la danse à la lecture d'un livre et ne comprend pas que la baronne fait référence à son fil lorsqu'elle lui demande s'il est assis dessus. Le comique de mots est aussi présent dans ce texte lorsque le maître de danse d’Henriette dit à Henriette « Vous allez à droite, vous regardez à gauche ; vous allez à gauche, vous regardez à droite ».
Dans le texte 2, le quiproquo est à nouveau à l'origine du comique de la situation. Monsieur Perrichon est furieux de voir que sa famille se moque du danger qui le guette, et sa femme et sa fille semblent prendre un malin plaisir à faire semblant d'ignorer la situation. Lui insiste, pensant les culpabiliser en sous-entendant qu'il ne reviendra pas, et s'énerve de plus en plus de voir que ses insinuations ne sont pas relevées. Le comique de situation s'accompagne ici d'un comique de caractère reposant sur le besoin d'attention de Monsieur Perrichon et l'humeur taquine des deux femmes.
Dans le troisième texte, Le comique de situation repose encore sur un malentendu entre les personnages qui ne se comprennent pas toujours ni ne s'écoutent. Seul Vladimir semble attentif aux autres qui semblent chacun dans son monde. Le comique de mots se manifeste à la ligne 44 lorsque Pozzo dit « Ne me coupez pas la parole ! » alors que c’est lui qui la coupe à Vladimir. Le comique de gestes est aussi présent lorsqu’Estragon se met à tourner autour de Lucky.
2) Ces dialogues