François dolto éducation de l'enfant
Tout d’abord F. Dolto place la satisfaction des désirs au second plan, après la satisfaction des besoins. En effet la satisfaction des besoins est vitale, répétitive et ne change que lorsque l’enfant évolue, grandit. Cette satisfaction est donc première. Alors que la satisfaction des désirs est un processus qui va amener l’enfant à se découvrir à la condition que son désir ne soit pas satisfait immédiatement au risque de rentrer dans les habitudes de l’enfant. Le rôle de la satisfaction des désirs est donc en ne satisfaisant pas tout de suite les désirs de l’enfant est de permettre à celui-ci de réfléchir, mûrir ses envies et ainsi se rapprocher du désir qui lui serait le plus propre, qui correspondrait le mieux à lui-même au lieu de céder à la moindre de ses impulsions.
Les raisons avancées sont pour commencer le fait que laisser l’enfant réfléchir à son désir va lui permettre de développer son argumentation par exemple, en essayant de convaincre ses parents de satisfaire son désir immédiat. Parallèlement ce surplus de communication avec ses parents lui permettra d’étoffer leur relation qui sera peut-être plus saine. Tout comme cela lui permettra d’avoir une plus grande imagination, dans le cas du bonbon si on lui refuse une première fois l’enfant va alors imaginer toucher le bonbon, sentir son goût, le croquer et le manger.
D’autre parts une trop grande réponse aux désirs de l’enfant le ferait tomber dans des désirs excessifs, des désirs non-réfléchis et donc qui le satisferait que moyennement. En lui refusant un désir immédiat et en lui faisant espérer à long terme (« tu l’auras à noël ») cela permet d’effacer les désirs futiles que l’enfant oubliera avec le temps des désirs plus