Le Féminisme en France

Le terme féministe est apparu en 1874, mais le combat des femmes a commencé lors de la révolution française avec Olympe de Gouge qui prône l’émancipation de la femme à travers son texte « la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » en 1791. Le combat ne faisait que commencer : en effet, par la suite plusieurs lois allaient à l’encontre des droits de la femme. En 1920 une loi est votée interdisant l’avortement et tout moyen de contraception, la femme qui allait à l’encontre de cette loi était punie de 10 ans de prison et d’une forte amende. La femme sous le gouvernement de Vichy en 1942 était même maudite car l’avortement était considéré comme un « crime contre l’Etat » passible de la peine de mort. Il faut attendre 1944 pour que la femme obtienne une petite victoire à savoir le droit de vote. Il est à noter que la France est l’un des derniers pays à l’avoir obtenu, il est acquis en Finlande en 1906 en Allemagne en 1918 et en Angleterre en 1928.
Une autre grande dame va entrer dans l’histoire des féministes, Simone de Beauvoir en 1949 avec son livre le « le deuxième sexe » qui appelle à la lutte des femmes pour leur indépendance, d’après elle « on ne naît pas femme on le devient ». Ce livre deviendra une référence au mouvement féministe.
Une seconde avancée, celle de la création du planning familial en 1960 qui lutte pour le droit à l’avortement et à la contraception.
Le féminisme est une doctrine ou une attitude politique, philosophique et sociale, fondée sur l’égalité des sexes. Il a pour objectifs :
La défense des intérêts des femmes dans la société
L’amélioration et l’extension de leurs droits
La fin de l’oppression et des discriminations dont les femmes sont victimes au quotidien
Leur émancipation
La pensée féministe cherche en particulier l’amélioration du statut des femmes dans les sociétés ayant une tradition bâtie sur l’inégalité des sexes.