Fénélon

984 mots 4 pages
Dans son œuvre « De l’Education des filles » Fénelon combat les idées exprimées à travers la discussion sur l’éducation féminine au cours du XVIIe siècle. Afin de présenter l’opinion de la société ou plutôt de cette partie qui s’oppose à l’éducation des filles et qui se moque de leurs connaissances, Fénelon se sert du pronom « on » : « pour les filles, dit-on, il ne faut pas qu’elles soient savantes… », « on ne manque pas de se servir de l’expérience… », « on se croit en droit d’abandonner aveuglément les filles… », etc. La négligence de l’éducation des filles vient de la coutume et ce sont les mères, donc les femmes qui s’opposent à l’instruction de leurs filles. Cela peut probablement être expliqué par le fait qu’à l’époque il était honteux pour les femmes de désirer s’instruire et les mères protégeaient leurs filles pour qu’elles ne soient ridicules. C’est comme un cercle vicieux quand les mères ignorantes élèvent les filles ignorantes. De plus, on suppose que l’éducation change la nature des filles et elles deviennent dénaturées, vaines et précieuses. Fénelon contredit ces idées disant qu’il ne suffit pas pour la femme de savoir gouverner son ménage et obéir à son mari sans réfléchir. Fénelon reconnaît que les filles sont très curieuses et plus faibles que les hommes et que le danger de devenir une « savante ridicule » existe, mais, selon lui, l’éducation des filles est aussi nécessaire et importante pour le bien public que celui des garçons et doit également être réglée.
Afin de justifier l’éducation des filles Fénelon présente plusieurs arguments. Comme on l’a déjà mentionné, le corps et l’esprit des femmes sont plus faibles que des hommes, c’est pourquoi il est très important d’éduquer les filles pour qu’elles deviennent plus fortes. Les femmes occupent une place très importante dans la société car elles s’occupent de l’administration des familles, du bien-être de leur mari et de la bonne éducation de ses enfants. Ce sont les devoirs qui sont essentiels

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