Gammares
Les recherches se sont effectuées sur la rivière de l’Ouche à Dijon (Bourgogne, France) entre mars et avril 2004.
Cette rivière a été choisie car elle contenait une population mixte de Gammares pulex et de Gammares roeseli toute l’année.
Certains paramètres ont été analysés préalablement comme la température de l’eau de 8,5 à 14,5°C, le niveau d’oxygène dissout à 75-80%, le pH de 7,8 à 7,9, la conductivité de 500 à 741 µS/cm et la vitesse du courant de 0,6 à 1 m/s.
Les populations principales de poissons sont les chevaines (Leuciscus cephalus), les barbeaux (Barbus barbus), les vairons (Phoxinus phoxinus), les chabots (Cottus gobio), les truites brunes (Salmo trutta fario) et les perches (Perca fluviatilis).
Avec les hôtes L. cephalus, S. trutta fario (diurnes), B. barbus et C. gobio (nocturnes), les parasites Pomphorhynchus laevis atteignent leur taille maximale avec une densité très élevées.
Mais avec les hôtes P. phoxinus (diurnes) et P. fluviatilis (nocturnes), les parasites P. laevis n’atteignent pas leur taille maximale avec une densité peu élevées.
4 types d’enquête sont pris en compte, le benthos, la dérive, les barbottes (poissons) et l’alimentation des grenouilles.
BENTHOS :
Chaque échantillon est divisé en 50 sous-échantillons collectés avec un filet Surber placé tous les 5m sur un transect de 25m de rivière en amont de chaque filet dérivant.
On va évaluer la proportion de gammares P. laevis infectés.
Puis on teste la prévalence du parasite en fonction de la taille des amphipodes pour détecter un éventuel effet de P. laevis sur la mortalité des hôtes.
DERIVE :
On va analyser l’effet de P. laevis sur le comportement de dérive de l’hôte suivant une technique normalisée d’échantillonnage de la dérive des invertébrés.
On estime ensuite le taux d’amphipodes dérivant sur 3 périodes de 24h en les recueillant en utilisant des filets dérivants avec une ouverture carrée de 0,25m² et un maillage de 500µm.
On place à la dérive