Gargantua
A) La règle qui contrarie la nature (la pauvreté et la chasteté) amène l’Homme à la transgresser. C’est pourquoi Rabelais juge qu’il voudrait mieux la supprimer. En effet, dit-il, la nature humaine est doté d’un rempart naturel contre le vice (Les gens libres, biens nés ..... faits vertueux). Le rempart naturel contre le vice, c’est l’honneur. La suite de ce paragraphe nous montre que la mal n’est pas dans la société qui impose des règles inutiles. Par la tyrannie qu’elles imposent, les règles détourne le bon naturel de l’Homme. Les règles pervertissant ce bon naturel. Cependant, Rabelais introduit une restriction : la suppression de la règle n’est pas bonne pour tous. Elle ne convient qu’aux gens libres, biens nés, instruits et conversant en compagnie honnête.
B) Une formation complète, intellectuelle et artistique puisque les habitants parlent cinq ou six langues,... La formation scientifique n’est pas considérée comme utile. Cette formation respecte la différence entre les sexes : entraînement physique pour les garçons qui deviennent des émules des cavaliers de la table ronde ; et pour les jeunes filles, travaux traditionnels. Ce type de formation influe positivement : les dames sont de bonne humeur,... Ces résultats spectaculaires sont mis en évidence par des énumérations et des symétries de construction.
C) Le bonheur dans le mariage
Le mariage implique la critique de la vie monastique qui impose le célibat tout comme le Christ. Mais le mariage est conforme aux lois de la nature et est institué par Dieu dans la Genèse. D’après la conception du mariage par rapport à la tradition courtoise, le chevalier est attaché à une femme hors mariage. Dans la tradition courtoise, le mariage est incompatible avec l’amour. Contrairement à cela, Rabelais pense que le bonheur est possible dans le mariage si il y a respect mutuel. La mixité doit permettre aux deux jeunes gens de bien se connaître et de conclure une union durable. Rabelais maintient