Gign exposé
Le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) est une unité d'élite de la Gendarmerie Nationale française spécialisée dans les opérations de contre-terrorisme et de libération d'otages. Sa devise est « Sauver des vies au mépris de la sienne
Le GIGN est basé à Satory (Versailles), son centre d'instruction et d'entraînement se situant au camp de Frileuse à Beynes ; pour participer à la sélection, il faut déjà être gendarme et avoir moins de 32 ans.
Dans le futur, les gendarmes nouvellement arrivés seront tous formés à l'intervention, puis auront la possibilité d'être formés à la protection et/ou à la recherche/observation (anciennes missions du GSPR et de l'EPIGN). L'effectif total sera porté à environ 420 militaires à l'horizon 2010, contre 380 en 2008 2. Il sera alors possible d'engager jusqu'à 200 hommes entrainés et habitués à travailler ensemble lors d'interventions de grandes envergures
Moyens
En août 2009, le GIGN comprend 407 militaires.
Le budget de fonctionnement courant de cette unité, pour l'année fiscale 2009, est de 1,4 million d'euros, auquel s'ajoute un droit de tirage en frais de deplacement de 0,5 million d'euros sur le budget central de la gendarmerie .
Missions
• Antiterrorisme : le GIGN intervient en premier lieu sur les missions suivantes : o Piratair : détournement d'avion o Piratmer : détournement ou attaque de navire o Piratome : attaque nucléaire o Piratox : attaque chimique ou biologique o Piratext : prises d'otages de ressortissants français à l'étranger
Pour les actes de terrorisme ne rentrant pas dans ces catégories (prise d'otage, etc.), la répartition des missions entre le GIGN et le RAID se fait selon le lieu où l'alerte se produit : le milieu rural ainsi que les aéroports est le domaine d'intervention du GIGN, le milieu urbain celui du RAID.
Pour permettre de mener à bien ces missions, les entraînements du GIGN sont très poussés et dangereux. Il y a ainsi eu plus de décès lors de ces