grotte de lascaux
Peinture rupestre de la grotte de Lascaux La frise des aurochs. Peinture rupestre de la grotte de Lascaux (Dordogne) datant du magdalénien ancien
L’entrée de la grotte, à 185 m d’altitude, domine de 110 m le fond de la vallée. La cavité appartient au groupe des réseaux cutanés, c’est-à-dire au développement de direction sub-parallèle à l’axe principal de la vallée, ce qui rend très probable l’existence de plusieurs entrées. Le développement total de l’ensemble des galeries accessibles à l’homme n’excède pas 235 m. Le sol de la cavité est en pente, avec une dénivellation de –13 m à l’extrémité du Diverticule axial et de -19 m au bas du Puits. Traditionnellement, le découpage du sanctuaire s’effectue selon sept secteurs ornés, la Salle des Taureaux, le Diverticule axial, le Passage, la Nef, le Cabinet des Félins, l’Abside et le Puits. La déambulation dans ce milieu s’effectue selon trois axes. L’un associe la zone vestibulaire, la Salle des Taureaux et le Diverticule axial, l’autre, enchaîne le Passage, la Nef, la galerie du Mondmilch et le Diverticule des Félins. Le dernier enfin, parcourt le Puits et de la Grande Diaclase, au-delà, un important éboulis marque le carrefour avec la Salle ensablée.
Le contexte géologique
Les falaises du Périgord et surtout celles de la vallée de la Vézère correspondent aux étages géologiques du Coniacien supérieur et d’une partie du Santonien inférieur.
Deux phénomènes géologiques, liés au creusement naturel de la roche, ont profondément marqué ce territoire, à l’origine de la formation d’abris, d’une part, et de grottes, d’autre part.
La base de cette formation présente un niveau très poreux, ce qui a généré un creusement plus intense de la paroi par alternance des actions du gel et du dégel. Il en résulte la formation d’une longue incision