Groupes sémitiques
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PRÉSENTATION GÉNÉRALE.
نظرة عامة
הצגה כללית
L'adjectif « sémitique » dérive du nom commun « sémite », utilisé pour la première fois en Europe vers la fin du XVIIIème siècle par l'historien philologue allemand August Ludwig Von Schlözer. Il construit ce terme à partir du nom propre Sem, fils de Noé, rencontré dans la Genèse (Berechit en hébreu), de la Bible et plus spécialement au chapitre 10, verset 31 qui dit : « » אֵלֶּה בְנֵי־שֵׁם לְמִשְׁפְּחֹתָם ללְשֹׁנֹתָם בְאַרצֹתָם לְגויֵהֶםet se traduit « Tels sont les descendants de Sem, selon leurs familles et leurs langages, selon leurs territoires et leurs peuplades » Les langues qualifiées "sémitiques" depuis 1781, forment un groupe de langues parlées dès l'antiquité en Afrique septentrionale, au Moyen et Proche-Orient. La théorie linguistique évolue, et les rassemble dans un groupe de langues chamito-sémitiques dont l'extension se serait opérée de l'Asie vers l'Afrique. Un nouveau courant linguistique, encore controversé, inverse celle-ci de l'Afrique vers l'Asie et fait de leur ensemble une famille de langues afro-asiatiques. Des langues sémitiques archaïques tels l'akkadien et l'ougaritique sont attestées depuis plus de quatre millénaires. Les plus anciens documents cunéiformes en akkadien datent de la seconde moitié du troisième millénaire avant J.-C. et l'archéologie découvre d'autres documents ultérieurs jusqu'au début de l'ère courante. Les langues sémitiques contemporaines les plus parlées sont l'arabe (plus de 300 millions de locuteurs), l'amharique (27 millions), l'hébreu (8 millions), le tigrinya (6,75 millions) et le soureth (2 millions). Elles constituent aujourd'hui, avec le maltais, (400 000 locuteurs) les seules langues sémitiques officielles, bien que des langues parlées en Éthiopie, en Érythrée, à Djibouti et dans l'actuelle Somalie puissent s'y raccrocher. Les langues sémitiques se caractérisent, entre autres, par la prédominance de racines