Guerre et construction de l'etat
De ses réflexions la première analogie qu’il nous fait part est celle du racket qui est comparé avec l’Etat et la guerre. Payer en échange de protection avec légitimité ou pas est un bel exemple de crime organisé. Cette analogie part du fait que les gouvernements simulent, stimulent ou même fabriquent des menaces de guerres extérieures et puis font payer pour s’en protéger, comme un racketteur mais cependant tout en légitimité .
Selon Machiavel et Hobbes, des observateurs politiques, les gouvernements organisent, et tentent de monopoliser la violence et les moyens de contraintes à l’intérieur d’un territoire délimité sans faire de distinction entre légitimité ou pas. Pour l’analyse politique l’approche de Stinchcombe est très réussie, il se résume avec l’importance de reconnaître la centralité de la force. Ce qui donne cette certaine autorité de l’Etat. Mais cette barrière entre légitimité et illégitimité de la violence est très indistincte car au début du processus de construction étatique plusieurs groupes avaient le droit de recourir à la violence et/ou l’habitude d’en faire usage pour parvenir à leur fins.
Selon Tilly, l’expérience européenne nous apprendra que « l’exploitation coercitive » a été un facteur important dans la création des Etats européens. Mais aussi que la résistance populaire à cette exploitation a forcé les autorités à faire des concessions qui elles-mêmes ont influencé les étapes successives de la conduite de la guerre et de la fabrication de l’Eta.
Ensuite il nous explique bien l’influence qu’a eu