Guillaume Apollinaire (1880-1918) : Un des plus grands poètes français du XXème siècle.
Mère polonaise, père italo-suisse qui ne l’a pas reconnu. Issu de la petite noblesse. Il va se questionner sur son identité et son pseudonyme qui fait référence à Apollon. Il se fait des relations dans le milieu littéraire et artistique. C’est qqun de curieux, un érudit. Il va mourir de la grippe espagnole.
Etude calligraphique rapide du poème :
1ère section : 2 quatrains d’octosyllabe en vers croisés. Il arrive qu’Apollinaire utilise l’assonance au lieu de la rime.
2ème section : 3 quatrains de vers hétérométriques : Heptasyllabes et 2 syllabes.
3ème section : 2 sizains qui fonctionnent chacun sur 2 rimes (une masculine et une féminine) en vers croisés, octosyllabes. Il y a un problème car « toujours » et « ours » la terminaison s’écrit pareil mais se prononce différemment.
4ème section : 2 quatrains en vers croisés d’octosyllabes. C’est une poésie moderne qui prend des libertés par rapport aux règles classiques.
I-Un poème de circonstance(accompagne) sur la prison.
1-L’empreinte vécue de l’isolement carcéral.
Tout le cycle de « A la santé » composé de 6 parties, exprime son expérience en prison, expliquée dans le paratexte. Mais Apollinaire ne nous expose pas les circonstances de cet épisode de sa vie : Ce n’est pas une autobiographie.
La mention de son prénom (vers 4) est un indice du caractère biographique. L’identité entre le pronom « je » et l’auteur ne fait aucun doute.
« Je » est la marque du lyrisme.
Le champ lexical de l’univers carcéral est présent :
Vers 1 : « Ma cellule »
Vers 11-12 : « Je suis le 15 de la 11ème » : Perte de l’identité, il n’est plus qu’un numéro
Vers 21 : « La fosse » : La cour de la promenade
Circulaire à l’enfermement (vers 23 : « Tournons), des répétitions (reprise vers 28 au vers 32).
2-L’écho du monde extérieur.
Le contact avec l’extérieur se fait seulement par la fenêtre, l’audition et la vision du ciel qui même lui