Génocide
Le mot « génocide » a été formé en 1944 par le professeur Raphael Lemkin à partir d’une racine grec : genos signifiant « naissance », « espèce » ou « genre » et du suffixe cide, qui vient du latin caedere et qui veut dire massacrer, tuer.
Quant à sa définition, le terme génocide désigne une extermination physique, voulue et programmée d’un groupe en raison de ses origines ethniques, religieuses ou sociales. Mais celle-ci fait polémique auprès des historiens dont certains ne sont pas d’accord avec la définition actuelle.
L’arménie est situé entre la Turquie, la Géorgie et l’Azerbaidjan. La religion principale de ce pays est le christianisme, implanté depuis plusieurs siècles. Le judaïsme et l’islam sont aussi présent mais largement en minorité. Avant la guerre et le génocide, les Arméniens étaient environ deux millions à deux millions et demi sur le territoire. Le pays intégra l’Empire Ottoman au 16ème siècle.
Cet empire entre en guerre aux côtés des Allemands et des Austro-hongrois. Mais il bat vite en retraite face à l’armée Russe, beaucoup trop puissant et importante. L’Arménie est un pays partagé entre l’Empire Ottoman et Russe. Les Turcs en profitent donc pour dire que les Arméniens se sont alliés au Russe et qu’ils sont des ennemis de l’intérieur et une grande menace pour la Turquie. Ce fut un des éléments déclencheur à leur extermination car les Turcs les considèrent alors comme des « traîtres ». Ils veulent tuer les « non-turcs » ainsi que les Arméniens.
L’Empire Ottoman fait partie de la « Triplice », il est opposé à l’Empire Russe faisant partie de la Triple-Entente.
Le massacre des Arméniens a eu lieu d’avril 1915 à juillet 1916. Ainsi deux tiers de la population a été tué. Leur extermination fut programmée et décidée par le parti aux commandes de l’Empire Ottoman au moment de la guerre soit par le Comité Union et Progrès, connu aussi sous le nom de «