Géographie
Les sociétés face aux risques
Problématique : Dans quelle mesure les politiques et citoyens tiennent-ils une part dans l’intensité des catastrophes ?
Introduction : Définitions
Risque : C’est la probabilité d’occurrence d’un phénomène il y a donc ici une dimension probabiliste, importante : le risque peut ne pas se transformer en catastrophe. Il se situe avant que la catastrophe ne se produise.
Catastrophe : Ici la dimension probabiliste a disparue : la catastrophe est une certitude. Ce terme ( = désastre, fléaux, calamité, sinistre, cataclysme …), ce terme est une réalité qui s’est véritablement produite. Il n’y a pas de corrélation entre l’intensité d’un risque et celle d’une catastrophe, ainsi un risque important peu déclencher une catastrophe faible et réciproque.
I – Etude de cas : Le Japon.
La convergence des plaques tectoniques au Japon est à l’origine des risques sismiques, volcaniques voir aquatique (tsunami). Honshu l’île du centre est la plus exposée aux risques sismiques. Or c’est précisément sur Honshu que sont implantées les populations humaines (Tokyo, Osaka). Malgré sont haut niveau de développement le Japon reste vulnérable à ces risques à cause de : * La fréquence des catastrophes … * … amplifiées par les « explosions » humaines (Fukushima)
Ce qui engendre des dégâts humains et matériels considérables.
La catastrophe de Minamata illustre la difficulté à élucider la responsabilité des risques industriels car les lobbys industriels provoquent des retards judiciaires, car les victimes sont esseulées et la société japonaise est très docile, et enfin ces risques sont insidieux (= qui a un caractère secret, caché, difficile à repérer).
Le Japon met en œuvre, pour prévenir les catastrophes plusieurs mesures : * Des raisons d’observations (météo, sismicité …). * Des PPR (Plan de Préventions des Risques naturels). * Des « remparts » (Digue, Tsunami).