Haiti: tohu-bohu sans fin!
Ecrit par Jhonson Mardy
Mardi, 14 septembre 2010
Haïti, ce petit coin de terre qui était le point de mire de toutes les nations, se plonge davantage dans un marasme, un véritable labyrinthe ou encore dans un tohu-bohu hors du commun mortel à cause de l’absence d’un leadership, d’une vision...
Stricto sensu, la politique n’est autre que l'organisation de la Cité. Pour ainsi dire, la politique vise l’intérêt général, l’intérêt de la collectivité. Dans le cas d’Haïti, c’est tout le contraire. Haïti est un petit monde pas comme les autres, un monde à l’envers où l’anormal devient normal et le normal devient anormal, la règle devient l’exception et l’exception devient la règle. On se dit politicien en Haïti pour atteindre juste un intérêt mesquin au détruit de celui collectif.
Et voilà, Haïti face à un Tohu-bohu sans fin !
La candidature à la magistrature suprême d’Haïti de certains candidats, notamment Wyclef Jean et Michel Martelly est le résultat de l’échec de toute une élite et l’absence d’une alternative sérieuse.
Si nous jetons un coup d’œil rétrospectif (oubliant un instant nos fameux prétendants candidats-candidats non présidentiables), nous constaterons en un clin d’œil que nos maires, députés et sénateurs sont des médiocres (Honorables, mes excuses !! les mots me manquent).
Si nous sommes considérés comme des criminels dans ce pays pour le seul péché capital d’avoir été à l’école, c’est parce que nous sommes dirigés en grande partie par des médiocres (médiocres au palais national, médiocres à la primature, médiocres au parlement-foyer des incapables, médiocres à la mairie…). Henry de Montherlant disait mieux : « Lorsque la médiocrité est au pouvoir, l’intelligence devient un crime ».
La médiocrité est au timon des affaires. Elle est présente dans toutes les sphères de l’Etat haïtien. Médiocrité est en passe d’être canonisée dans ce petit pays. Très bientôt, les chrétiens catholiques auront un nouveau