handicap
Selon les chiffres officiel de l'OMS, en France environ 70000 personnes sont aveugles, et 1500000 sont malvoyantes.
Pour les personnes atteintes de déficiences visuelles, le fait de ne pouvoir accéder aux modes de déplacement personnels (voiture, deux roues ...), les rends fort dépendantes des modes de transports collectifs. L'intérêt d'étudier cette situation croit, tant au sein des équipes de recherche que des associations de personne déficiente visuelle et des operateurs de transport collectif.
Lors d’une utilisation des transports collectifs, les voyageurs aveugles ou malvoyants sont amenés à parcourir des distances parfois longues, à la fois dans des espaces ouverts (pour se rendre à la gare par exemple) et fermé (accéder au quai par exemple) ou à gérer des correspondances dans des zones différentes. Malgré la maitrise des techniques de locomotion chez les personnes qui se déplacent de façon autonome, des difficultés sont à prévoir, car les chemins emprunté sont très souvent parsemés d’obstacles et comportent des zones particulièrement sensibles comme les escaliers ou les couloirs de correspondance. De plus, la progression des PAM (personne aveugle ou malvoyantes) peut se complique par la cohabitation avec les flux d’autres voyageurs. Remarquons que ceux-ci peuvent à l’inverse être une source d’informations pour les personnes déficientes visuelles. Le déplacement par transports collectifs est une activité complexe, qui nécessite de pouvoir accéder à beaucoup d’informations, pour la plupart proposer visuellement. Si certaines de ces informations peuvent être obtenues dans la phase de préparation au déplacement, nombre d’entre elles sont certainement inaccessibles aux personnes déficientes visuelles.
Comment permettre aux PAM (Personnes Aveugles ou Malvoyantes) d'être autonome ?
I) Schéma Fonctionnel
Schema bête à corne :