Happymeals
Les personnes qui m’on le plus marquées durant cette semaine de stage, c’est Lola, Enzo et tout leurs petits camardes. Agées en moyenne de 5 à 6 mois. Les raisons de leur venue varient : stress, problème respiratoire, désaxassions rachidienne, malformations…
C’est leur premier rendez-vous. La demande des parents est simple : faire que leurs enfants soient les plus « normaux » que possible. Les nourrissons, eux, n’ont rien demandé et n’ont surement aucune conscience de l’endroit où ils se trouvent.
Le kiné est là, rassure l’enfant, mais avant tout il rassure les parents. Son objectif est de rétablir au mieux les fonctions physiologique de l’enfant. Afin qu’il grandisse et évolue dans de saines conditions.
Dans le cas d’Enzo, asthmatique, les poumons sont encombrés et il a du mal à respirer correctement. Le kiné pratique des manœuvres de kiné-respiratoire : il écrase les poumons de l’enfant afin que celui-ci expulse les sécrétions. D’un regard extérieur, c’est une technique assez agressive et brutale.
Le kiné commence ces manipulations et comme à chaque fois, l’enfant ce met à pleurer. Pourquoi ? Peut être la douleur, la peur des mains étrangères sur son corps, le fait d’être manipulé dans tous les sens, ou apercevoir le regard inquiet de sa mère…
Le kiné, lui, il sait ! C’est toujours « la fatigue ». C’est sa bonne excuse pour rassurer la mère, et ça marche, tant mieux. Mais qu’en est-il vraiment ? Sait-on réellement ce qu’ils éprouvent ? Comment ressentent-ils la séance ?
C’est à ce moment là que je me suis demandée si, la rééducation ne pouvait pas attendre un peu, qu’ils aient au moins conscience de ce qui ce passe et le but de tout ça. Ou s’il n’existait pas des méthodes moins agressives. Ou s’il n’y avait pas un professionnel de la santé plus spécialisé dans ce genre de « patients » (pédiatre).
Car au fond, même si la recherche affirme que ces manipulations sont infra-douloureuse. Ces enfants sont incapables de nous