Histoire de l'economie

489 mots 2 pages
École classique
Les deux conceptions de la valeur
Les premiers économistes classiques cherchent à donner un fondement objectif à la valeur des choses, qu’ils placent d’abord dans la terre (Cantillon, Quesnay et les Physiocrates), puis dans le travail (Smith, Ricardo et plus tard Marx). Pour ces derniers, la valeur des marchandises doit être la valeur d'échange (faculté d'une marchandise à être échangée contre une autre marchandise), dont la mesure va être le coût du travail (plus le coût du travail sera important, plus la valeur d'échange augmentera).
Après Condillac et Turgot, les classiques français se séparent sur ce point des classiques anglais en adoptant une conception subjective de la valeur, qui repose sur l’utilité espérée des biens (« le degré d’estime que l’homme attache aux différents objets de ses désirs » (Turgot)). Ils renoncent ainsi à la notion de « prix naturel » ou « juste prix » et annoncent la position des économistes marginalistes de la fin du XIXe siècle.
La monnaie
Pour les Classiques, la monnaie est fondamentalement un instrument d’échange. Ses autres fonctions d'expression de la valeur et de réserve de valeur sont des aspects particuliers de sa fonction primaire. In fine les produits s’échangent toujours contre des produits (définition de Jean Baptiste Say, loi des débouchés).
La quantité de monnaie en circulation n’a pas d’importance : les prix s’ajustent à la quantité de monnaie disponible. Créer de la monnaie n’augmente pas la masse des richesses réelles disponibles. En ce sens, la monnaie n’est qu’un ‘voile’.
Il est néanmoins inexact de dire que les classiques considèrent que la monnaie est neutre. L'économie peut fonctionner avec une quantité quelconque de monnaie, mais les variations de cette quantité, ou celles de la valeur de la monnaie, ne sont pas neutres. En effet, la monnaie nouvellement créée se répand dans la société à partir de points précis et de façon progressive, ce qui entraîne des effets différenciés sur les

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