Le sport au Moyen Äge . Bernard Merdrignac Ed. P.U.F. der Rennes

Tournoi au Moyen –äge : récit versifié par un hérault d’armes d’une compétition.
Tournoiement : « combat allégorique entre des valeurs morales personnifiées ; » fait par des trouvères.

Moyen- Age : « millénaire qui s’étend de la fin de l’Empire Romain en Occident , 5ème siècle, à la disparition de celui-ci en Orient , 15 ème siècle. » Mais pour l’histoire du sport on peut prendre 393 comme point de repère ( abolition des jeux antiques par l’empereur chrétien Théodore ( les jeux seront réouverts à Athènes le 25 Mars 1896 par Pierre de Coubertin ) , abolition liée à l’interdiction du paganisme au profit des chrétiens en 393 , jusqu’à plein 16ème : 1559 , arrêt des joutes à la suite de la mort d’Henri 2 dans le tournoi donné pour fêter le traité du Cateau- Cambrésis ( fin des guerres d’Italie ). ( Henri 2 fut tué par le comte de Montgomery .

Qu’ont en commun les hommes médiévaux ( clerc du 12ème siècle, chef barbare du 5ème, inventeur du 15ème ) . Le christianisme : hommes crées à l’image de Dieu, péché originel, salut par le Christ et le baptême , immortalité de l’âme.

Selon les romanciers du 13ème, les aptitudes corporelles déterminent l’élection d’une classe nobilière qui dominent et protège les plus faibles ( cf. Lancelot ; Le Roman de la Rose.de Jean de Meung ) on peut aussi penser que les conditions d’existence privilégiées des milieux aristocratiques expliquent la prestance et la force physique de certains d’entre eux.

Roger Caillois : quand le mythe ( paroles sacrées ) se sépare du rite , celui-ci devient jeu : « reproduction inoffensive de la cérémonie ; » La lutte pour la possesion du soleil chez les incas devient partis de football. Les jeux sont les restes de vieilles cérémonies.

Johan Huizinga : « Homo ludens ». Le jeu est le fondement de la civilisation , de toute civilisation. Perspective