Histoire dynamiques espaces productifs
• La mondialisation s’est accompagnée une NDIT (nouvelle division internationale du travail) qui se traduit par la recherche d’un meilleur coût de la main-d’œuvre et par une nouvelle stratégie des firmes transnationales (FTN). Ce phénomène a entraîné des délocalisations, notamment dans les industries automobile et textile, au profit des pays d’Europe centrale et orientale ainsi qu’à l’Asie du Sud-Est.
• Face à la baisse du nombre d’emplois industriels et de la part de l’industrie dans le PIB français, on parle parfois de désindustrialisation de la France. Mais cette affirmation est à nuancer : en effet, la baisse des actifs dans l’industrie est surtout due à la tertiarisation de l’économie française et aux gains de productivité. D’autre part, certains espaces productifs français particulièrement attractifs attirent des investissements des firmes française et étrangères.
• En réalité, la mondialisation a entraîné une mise en concurrence des territoires, favorisant les espaces les plus innovants et les mieux connectés aux marchés européens et mondiaux. Ce ne sont plus les ressources naturelles ni la main-d’œuvre qui guident l’implantation d’activité sur un territoire, mais de nouvelles logiques, qui échappent souvent aux acteurs traditionnels, Etat et collectivités territoriales. Elles se fondent principalement sur l’innovation, la logistique et l’environnement.
2. Innovation, connectivité et environnement
• L’innovation est devenue un critère central pour comprendre la localisation des activités économiques. Les espaces les plus attractifs sont les technopôles (Sophia Antipolis, à Nice, en est l’archétype) et les pôles de compétitivité regroupant des entreprises, des organismes de recherche et des établissements d’enseignement supérieur organisés selon la logique des clusters (le plateau de Saclay, par exemple).
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