Histoire de l'empire carolingien

2057 mots 9 pages
Montesquieu disait à propos de Charlemagne et de son autorité au sein de l’empire carolingien que : « Il mit un tel tempérament dans les ordres de l’Etat, qu’ils furent contrebalancés, et qu’il resta le maître ». L’empire carolingien trouvait alors un équilibre, cependant, personne ne se douta que ce fut le dernier roi a apporter la stabilité au sein de l’empire carolingien. La succession de rois faibles entraina donc l’échec de la dynastie carolingienne et c’est ce que Réginon de Prum met en exergue …afficher plus de contenu…

La conséquence, ici relatée par l’Abbé Réginon de Prüm, fut inévitable et irrévocable : « ce qui cause de grands troubles et des guerres », « l’égalité́ même qui régnait entre eux du point de vue de la noblesse, de la dignité́ et de la puissance envenimait la discorde, car il n’y en avait parmi eux aucun qui l’emportât assez sur les autres pour qu’ils daignassent se soumettre à sa domination ». Ainsi, ce moment de flottement au sein de l’empire carolingien créa une discorde telle qu’après cela le fondement de cet empire ne fut plus jamais l’originel. La fin du règne de Charles le Gros a alors mené à la confrontation de plusieurs successeurs au trône pour le titre de roi entrainant alors le morcèlement définitif de l’empire, cause de sa chute.II- L’éclatement de l’empire francs par l’appui des GrandsCette discorde entre le prince potentiellement successeur créa un trouble …afficher plus de contenu…

Celui-ci aurait donc débuté en Italie « Une partie du peuple italien se choisit comme roi Bérenger, (…) ; une autre décida également d’élever à la dignité royale Gui, fils de Lambert, duc de Spolète ». Ainsi, il est clair que la libre élection des rois était problématique. Ces élections se sont faites par les Grands, les riches propriétaires aristocrates, ont donc décider de choisit leur prochain roi, ce qui met un accent considérable sur le pouvoir qu’ils avaient et la place qu’ils prenaient dorénavant dans la vie politique de l’empire. La succession au trône n’était plus du tout en rapport avec l’hérédité mais avec le choix des Grands. Cependant, deux rois dans un même territoire du royaume était très peu conventionnel et montre la fragilité de l’empire à ce

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