Histoire
États généraux de 1789
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Ouverture des États généraux à Versailles, 5 mai 1789, Auguste Couder, 1839, Musée de l'Histoire de France (Versailles).
Les États généraux de 1789 sont les derniers de l'Ancien Régime. Cette assemblée des trois ordres (clergé, noblesse et Tiers état) est convoquée par le roi pour débattre des problèmes du pays. L'aristocratie souhaite en finir avec la monarchie absolue imposée par Louis XIV et incarnée par Louis XVI, et reprendre ainsi ses pouvoirs d'autrefois. Le haut-clergé qui profite globalement du système, désire (en majorité) le maintien du statu-quo.
Aux états généraux, la noblesse est représentée par 270 députés (dont 90 libéraux). Le clergé est représenté par 291 députés (dont 220 curés), la plupart acquis aux idées de réforme. Le clergé et la noblesse sont majoritaires en voix aux états généraux (2 contre 1), et toute décision a des chances de leur être favorable. Mais il existe déjà dans ces deux « États », d'ardents réformateurs qui ne sauraient tarder à devenir encore beaucoup plus engagés (cependant, à cette époque personne ne parle encore de révolution).
Le clergé et la noblesse ne forment pas des ordres totalement homogènes ; il faut noter la présence du bas-clergé, traditionnellement favorable au monde paysan, ainsi que l'existence d'une petite noblesse rurale – par exemple en Bretagne[réf. nécessaire] –, dont les perspectives sont bien différentes de celles de la Cour.
Sommaire[masquer] 1 Convocation des états généraux (janvier) 2 Ouverture des états généraux (mai) 3 Les dissensions 4 Références 5 Voir aussi 5.1 Bibliographie 5.2 Articles connexes 5.3 Listes 5.4 Catégories 5.5 Liens externes |
Convocation des états généraux (janvier)[modifier]Le 8 août 1788, le marasme financier